J'aurai ta peau, verrue !!! (billet dégueu)
La verrue est un machin qui porte drôlement bien son nom. Quand elle est installée, la déloger c'est tout un poème.
Ne sera abordée ici que la verrue plantaire qui est virale et se chope à la piscaille la plupart du temps.
Trois jeunes fêlés en ont fait la moche expérience déjà.
Sur ces trois-là, il y en a deux qui ont supporté le traitement de choc qui consiste à les crâmer à l'azote. Ça fait mal mais en général, en deux applications l'affaire est réglée.
Mais c'était sans compter sur la petite Louftingue, un peu plus douillette que ses aînés, et qui a mal supporté l'unique tentative de rôtissage d'excroissance de la plante du pied.
Il a fallu trouver autre chose. On a tenté les HE. Sans résultat...
L'homéo ?
Ou la belle a montré un peu trop d'impatience à voir disparaître les choses poussant sur son pied, ou les choses en question ont évolué trop vite et sont devenues trop volumineuses pour un traitement homéo rapide.
Alors, on a tenté un dernier truc nature avant d'envisager la reprise du traitement hard.
Et ça a marché du feu de Dieu, ouais !
Méthode testée et approuvée récemment par une collègue qui s'en est trimballée une balèze un bon bout de temps avant que ne lui soit confiée la soluce ci-après :
Cette méthode toute simple consiste à faire tremper la peau d'une orange (non traitée ça va de soi) dans du vinaigre d'alcool pendant au moins 48 heures. Passé ce délai, découper une rustine de la taille de la verrue. Appliquer un verni spécial pour protéger la peau saine aux alentours de la chose, poser la rustine, fixer avec un pansement et laisser 24 heures. Répéter l'opération chaque jour jusqu'à ce que la verrue tombe. Cette étape peut-être assez impressionnante car on voit clairement le germe sortir de la plante du pied et, ma foi, ce n'est pas très ragoûtant. Toutefois, si le coeur vous en dit, vous pouvez accélérer le mouvement en gratouillant un peu ce qui semble ne demander qu'à tomber (sans faire saigner, c'est mieux)
Le traitement sera de durée variable et fonction de la taille de la pustule. Si on applique le verni correctement, il sera sans aucune douleur (dans le cas contraire apparaîtra une sensation de brûlure et une rougeur de la peau à l'endroit injustement et involontairement décapé, mais rien de bien méchant pour la suite du traitement)
Quelle qu'en soit la durée, il ne fera que chatouiller votre porte-monnaie et question nocivité pour le corps d'abord et l'environnement ensuite : nada !
On n'a pas pensé à prendre des clichés des verrues avant le moindre traitement, l'idée est venue peu après en constatant l'efficacité de la chose. Un truc pareil, à la fois si simple et si efficace, on se doit de le partager même si dans l'absolu, on préférerait ne pas avoir à le faire du tout ;o)
Les clichés sont datés respectivement du 16 octobre puis 11, 15 et 28 novembre et parlent d'eux-mêmes.
Voilà !
Si vous connaissez le truc qui fait pousser les poils dans la verrue sur le nez, ça m'intéresse aussi !
PS d'un peu plus tard : rendons à César ce qui est à César, frappez-moi, j'ai zappé mes sources, merci Aboz de le dire et de me faire pointer ma goujaterie; mais cette recette miracle ne sort pas des méandres de mon pauvre cerveau ramoli ou même d'un carnet de tambouille de ma mémère Mathilde, mais d'un précieux ouvrage écrit par Michel Dogna, intitulé "prenez en main votre santé" et que je recommande vivement (surtout si vous êtes du genre à ne pas trop suivre le troupeau ;o))